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Jacques, le frère du Seigneur

Henry

Jacques, le frère du Seigneur

Ainsi Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés comme « colonnes » de l’Eglise, ont reconnu que Dieu, dans sa grâce, m’avait confié cette tâche particulière. C’est pourquoi ils nous ont serré la main, à Barnabas et à moi, en signe d’accord et de communion ; et nous avons convenu ensemble que nous irions, nous, vers les peuples païens tandis qu’eux se consacreraient aux Juifs.

Le personnage

Jacques qui est aussi connu sous le nom de « Jacques le Juste » est le frère de Jésus. Le qualificatif de « juste » accolé à son nom fait référence à sa stricte observance de la Loi juive et en sa foi en Dieu. Il a joué un rôle majeur dans les premiers temps du christianisme.

Son adhésion au Christ

Initiallement sceptique envers les enseignements de Jésus, la bible nous dit que : « En effet, les frères de Jésus eux-mêmes ne croyaient pas en lui. » (Jean 7.5),  Jacques a été l’un des témoins de la résurrection du Seigneur : « Il a été vu de Jacques, puis de tous les apôtres » (1 Cor. 15 : 7). Jacques est devenu, après sa conversion, une des « colonnes » de l’assemblée à Jérusalem.
La résurrection de Jésus fut donc l’élément déterminant dans la conversion de Jacques.

Jésus ressuscité peut transformer toute une vie !

Son ministère à Jérusalem

Bien que Jacques ne fasse pas partie des 12 apôtres, Paul lui attribue ce titre dans Galates 1.19. Jacques fut un leader au sein de l’Église de Jérusalem (Gal. 2 : 9).Nous le retrouvons associé à plusieurs grandes décisions, entre autres, sur des problèmes doctrinaux. (Actes chapitres 15 et 21)

Son épître

C’est vers l’an 56 que fut écrite la lettre qui lui est attribuée. Il s’y présente comme :« Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ ».
Cette lettre est adressée aux 12 tribus d’Israël (aux chrétiens juifs qui ont dû fuir Jérusalem), il y aborde les problèmes de la vie quotidienne tels que :

– l’épreuve, la tentation et la persévérance ;

– la sagesse, la prière et la langue ;

– les riches et les pauvres, et la solidarité.

Cette lettre a un caractère pratique et actuel par ses exhortations. L’auteur nous rappelle l’exigence de mettre en pratique la Parole de Dieu.
Martin Luther, interprétant que cette lettre enseignait le salut par les œuvres la traitait d’« épître de paille ». Il alla jusqu’à rejeter les déclarations de Jacques qui démontraient que les œuvres sont une nécessaire évidence de foi.

Sa mort

C’est l’historien Flavius Josèphe qui nous relate  la mort violente de Jacques due à l’intolérance religieuse.

A la décès de Festus, procurateur romain de la Judée, il y eu une vacance du pouvoir, le temps que son successeur, Albinus entre en fonction. Anan qui était grand-prêtre, réunit le sanhédrin qui décida de la mort de Jacques par lapidation. Cette décision fut vivement désapprouvée par les habitants de Jérusalem qui s’en plaignirent à Albinus, ce qui provoqua le renvoi du grand-prêtre Hanan ben Hanan, mais le mal était déjà fait.

Nous pouvons donc déduire que Jacques jouissait d’un très bon témoignage dans la ville ; puissions-nous en prendre exemple !

Henry Bouchaut

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