MéditationsPersonnages bibliques

Sarah

Sarah

Lecture : Genèse 17. 15-16

Dieu dit encore à Abraham : Pour ce qui concerne ta femme Saraï, tu ne l’appelleras plus Saraï (Ma princesse), désormais son nom est Sara (Princesse). Je la bénirai et je t’accorderai par elle un fils ; je la bénirai et elle deviendra l’ancêtre de plusieurs peuples ; des rois de divers peuples sortiront d’elle.

Saraï, un nom réducteur, une Princesse cachée

Sarah, est la seule femme dans la Bible dont le nom a été changé. Dans les chapitres 11, 12, 13, 14, 15, 16 et la première partie du chapitre 17, elle est « la femme d’Abram », c’est « sa princesse ». Elle n’a pas d’identité propre, mais les choses vont changer. Dieu lui donne une nouvelle identité, une identité qui lui est propre, elle ne sera plus la princesse qui appartient à …, https://www.petwantsclt.com/petwants-charlotte-ingredients/ mais elle sera Princesse.
Genèse 17.15 « Dieu dit encore à Abraham : Pour ce qui concerne ta femme Saraï, tu ne l’appelleras plus Saraï (Ma princesse), désormais son nom est Sara (Princesse). »

Sarah, la stérile

La première fois qu’il est fait mention de Sarah, c’est pour relever, pour mettre en évidence ce qu’elle n’a pas, ce qui lui manque. Sa stérilité est mise en avant alors que sa grande beauté ne nous est révélée bien plus tard. Dieu va se servir de cette stérilité pour mieux faire éclater sa gloire et sa puissance.

Sarah, la femme humiliée et méprisée

Par deux fois, Sarah sera considérée par son mari comme étant une marchandise, une monnaie d’échange pour que lui, il ait la vie sauve. Une première fois, ce fut au pharaon d’Égypte qu’Abram la présenta comme sa sœur et non comme son épouse, et comme si cette première leçon n’avait pas suffi, il recommence avec le roi Abimélek.

Une précision tardive

Dès le début de l’histoire d’Abram, et tout au long de sa vie, nous voyons le choix de Dieu de créer à travers lui un peuple, une nation, mais, pendant plus de 13 ans, il n’est nulle part fait mention de Saraï dans ce projet. Ce n’est donc qu’après 13 années de patience que Sarah entre dans la promesse faite à Abraham.

A juste titre donc, Saraï pouvait penser que comme pour son père à elle qui eut deux épouses, l’enfant de la promesse viendrait d’une autre femme, surtout que, elle, elle ne pouvait pas enfanter. Nous la jugeons peut-être trop vite d’avoir mis Agar dans le lit de son mari !

Sarah, une femme de foi

Quel plaisir de retrouver Sarah dans la liste des héros de la foi ! Par la foi, Sarah, elle aussi, qui était stérile, a été rendue capable de devenir mère alors qu’elle en avait depuis longtemps passé l’âge. En effet, elle était convaincue que celui qui avait fait la promesse est fidèle. (Hébreux 11.11)

Sarah, une princesse qui rassemble

A la mort de Sarah, Abraham achètera une propriété, la caverne de Makpéla, pour enterrer sa femme et ce lieu deviendra le caveau familial. Après Sarah, y seront enterrés, Abraham, Isaac, Jacob et Joseph. Sarah sera la première ancêtre de la nation à être enterrée en terre promise. Le lieu où elle repose deviendra le lieu du rassemblement. Tous, autour de Sarah!

Des leçons pour moi :

  1. Même si ce n’est pas encore clair pour moi, Dieu a un projet pour ma vie.
  2. Dieu a pour moi un nom nouveau qui dit qui je suis à ses yeux.
  3. Là où les autres ne voient qu’impossibilité, Dieu voit un miracle possible.
  4. Patience et foi vont généralement de paire.
Henry Bouchaut
compteur visiteur

2 réflexions sur “Sarah

  • Merci. Tout est bien dit.
    Dieu est le Dieu des miracles. Il relève le faible. Sa grâce est infiniment grande.

  • Merci « mon mari » (😉) de reprendre cette différence de Sara avec ou sans « ï »… Il nous apparaît tjrs normal que l’un de nous appelions la personne que nous aimons précédé d’un joli petit « ma » ou « mon »… c’est une déclaration publique et affectueuse … pourtant cela renferme aussi une notion de possessivité…
    Or, Abraham a dû découvrir que « sa Sarah » lui avait été donnée par Dieu et que Dieu seul en était le véritable « propriétaire légitime »….
    Puissions-nous réaliser que notre identité a certes une origine parentale, filiale terrestre… mais qu’au delà, notre appartenance est d’origine DIVINE et que nous retrouvons notre appartenance à l’Éternel, Le seul Dieu Créateur, au travers du rachat par Jésus-Christ, nous re-devenons Fils et Fille de notre Père qui siège dans les cieux et dont le règne sera manifesté ici-bas sur terre, faisant de nous des Princes et des Princesses issus du Roi des rois !
    Ça changerait passablement notre perception de la vie dès à présent, si nous en saisissions le sens, ici et maintenant !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Flag Counter