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Manoah

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Lecture :

Juges 13.8
Alors Manoah adressa cette prière à l’Eternel : Je te prie, Seigneur, fais revenir vers nous l’homme de Dieu que tu as déjà envoyé, pour qu’il nous apprenne ce que nous aurons à faire à l’égard de l’enfant à naître.

Madame Manoah

L’histoire qui nous est racontée dans le livre des Juges est plutôt celle de la femme de Manoah. Son nom n’est même pas mentionné mais sa présence remplit tout le chapitre 13. Elle est simplement présentée comme étant « la femme de Manoah ». Cette femme vivait la souffrance de ne pas être mère. Deux expressions soulignent son état :

– elle était stérile
– et elle n’avait jamais pu avoir d’enfant.

Cette deuxième expression nous laisse penser que tel était son désir : avoir un enfant. Peut-être était-ce un de ses sujets de prière ?

Une visite

Un jour, Cette femme eu une visite, un homme qu’elle ne connaissait pas se présente a elle et lui parle comme si lui, il la connaissait. « Tu es stérile, tu ne peux pas avoir d’enfant … » Cette visite survient dans une énième période où Israël s’est à nouveau détourné de Dieu.

« Les Israélites recommencèrent à faire ce que l’Eternel considère comme mal. »
Ce refrain revient au moins 6 fois dans les chapitres 3 à 13 du livre des juges.      ( 3.7 ; 3.12 ; 4.1 ; 6.1 ; 10.6 ; 13.1) et comme à chaque fois, « Ils implorèrent l’Eternel et celui-ci leur suscita un libérateur ». Voilà donc le but, la mission de l’Ange de l’Eternel, susciter un libérateur à travers cette femme !

L’annonce de sa prochaine grossesse est accompagnée d’une prescription de consécration. Cet enfant qu’elle portera sera consacré à l’Eternel dès le sein de sa mère et la mère aussi devra se plier aux règles de la consécration (cf Nombres 6.1-21).

 Elle reçoit ce message comme venant de Dieu et ne s’inquiète pas de connaître le nom de cet homme qui prophétise sur elle, ni d’où il vient. Elle a compris que c’est un homme de Dieu, que c’est une parole de Dieu et cela lui suffit. Et c’est de cette façon qu’elle rapporte cette visite à son mari.

La prière de Manoah

Manoah croit ce que lui rapporte sa femme, il sait du fond de son coeur que ce n’est pas une histoire inventée par une femme en mal d’enfant. Il croit que c’était vraiment une apparition divine. Il demande donc à Dieu de leur envoyer à nouveau le même ange, non pas pour confirmer les dires de sa femme, mais pour recevoir ses directives au sujet de l’enfant. Sans aucune réserve, mari et femme croient à la promesse de Dieu.

Deuxième visite

Alors que Manoah avait demandé à Dieu d’envoyer l’ange vers eux deux, c’est à nouveau à la femme que l’ange se manifeste. Elle est seule, assise dans un champ, certainement à repenser, à méditer les paroles de l’ange, car avec une telle annonce, il y a de quoi se remplir le coeur et l’esprit jour et nuit !

Manoah ne revient pas sur la promesse de l’ange, sur la prophétie, il passe déjà à la suite : « maintenant, quand tes paroles se réaliseront ... ». Il n’a aucun doute, ce qui a été dit se fera. Il prend sa place de chef de famille, il s’implique il veut savoir ce que papa, maman et l’enfant devront faire.

Alors que pour sa femme, il n’était pas important de connaître le nom de cet envoyé de Dieu, Manoah lui demande son nom. Est-ce que le nom ferait une différence, apporterait une plus-value au message qu’il avait déjà reçu comme venant de Dieu ? Il ne saura qu’une chose, que son nom est merveilleux.

Une femme de bon sens

Quand les deux heureux futurs parents voient l’ange monter au ciel avec la flamme du l’holocauste, Ils réalisent qu’ils viennent de discuter avec Dieu lui-même. Une crainte respectueuse saisit alors Manoah qui sait qu’on ne peut pas voir Dieu et vivre. Il tremble de tout son corps, mais heureusement il y a sa femme à ses côtés, une femme qui a la tête sur les épaules et qui a vite fait le tour de la situation.

Mais sa femme lui dit : Si l’Eternel avait voulu nous faire mourir, il n’aurait pas accepté notre holocauste et notre offrande, il ne nous aurait pas fait voir toutes ces choses, et il ne nous aurait pas annoncé aujourd’hui tout ce qu’il nous a communiqué.

Dieu ne pouvait pas leur faire des promesses pour les faire mourir avant que celles-ci s’accomplissent ! La femme de Manoah, pleine de bon sens et d’intelligence avait tout compris !

Réflexions :

– Mon identité terrestre a peu d’importance, Dieu, lui, il sait qui je suis.
– Je ne suis pas meilleur que le peuple d’Israël (ou un tel), avec ses va-et-vient perpétuels.
– Quelque soient les circonstances, je crois ce que Dieu dit.
– Ecoute ta femme, pleine de bon sens, elle a peut-être compris ce qu’il fallait comprendre !

Henry Bouchaut

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