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Absalom

Absalom

Nous trouvons l’histoire d’Absalom dans le deuxième livre de Samuel 3 verset 3 et dans les chapitres 13 à 19. Il était le troisième fils de David, réputé pour être le plus bel homme du royaume. Il n’y avait pas un homme dans tout Israël aussi renommé qu’Absalom pour sa beauté; depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête, il n’y avait point en lui de défaut. N‘ayant pas d’enfant pour perpétuer sa lignée, il se fit ériger un monument auquel il donna son nom.

Absalom se rasait la tête une fois par an et il y avait près de deux kilos et demi de cheveux.
Absalom homme charismatique possédait des qualités de leadership et attirait facilement les autres à lui.

Inceste d'Amnon et inaction de David

Amnon, le fils aîné de David, en usant de ruse sur les conseil de Jonadab viole Tamar, sœur d’Absalom puis la chasse de chez lui. David, ayant connaissance du fait ne réagit pas, le texte dit seulement : « qu’il fut très irrité ».

Absalom qui recueille sa sœur chez lui mûrit sa vengeance deux longues années pendant lesquelles il ne parle ni en bien ni en mal avec Amnon. Il aurait voulu que son père punisse celui-ci pour son acte incestueux mais David ne fait rien et la colère d’Absalom se transforme en haine.

Il organise une fête durant laquelle il fait tuer Amnon et s’enfuit chez son grand-père maternel chez qui il demeure trois ans pour se protéger de la colère de David. David, ce père qui n’a rien fait quand Amnon a violé sa sœur Tamar pleure de longs jours à la mort de celui-ci.

Retour et révolte

A l’instigation de Joab, général de l’armée de David, ce dernier consent à ce qu’Absalom revienne à Jérusalem, mais ne se présente pas devant lui. Cela dure encore deux ans. Ne pouvant plus demeurer dans cette situation inconfortable, Absalom use de perfidie et contraint Joab à venir le voir pour demander qu’il soit reçu par son père… Et le roi appela Absalom, qui vint auprès de lui et se prosterna la face contre terre en sa présence. Le roi baisa Absalom.

Alors que David siège à Jérusalem, Absalom fomente un coup d’état à Hébron, l’ancienne capitale d’Israël.

Après avoir trompé le peuple en rendant justice aux portes de la ville, usurpant ainsi la place du roi sans que celui-ci réagisse, il emploie toutes sortes d’artifices pour parvenir à ses fins. Tout Israël et tout Juda viennent grossir ses rangs.

Absalom se fait proclamer roi, là même où David, son père, avait été sacré roi quarante ans auparavant, (2 Sam. 2, 1-11). David fuit la ville avec sa garde rapprochée, tandis qu’Absalom, sur les conseils d’Achithophel couche avec les femmes de son père, pour rendre par cet acte toute réconciliation impossible.

Le conseil d'Achithophel anéanti par Huschaï

Achithophel, voilà un conseiller qui jouit d’une très grande autorité et d’une grande écoute que ce soit de David et maintenant d’Absalom. « Les conseils donnés en ce temps-là par Achitophel avaient autant d’autorité que si l’on avait consulté Dieu lui-même ». (2 Sam 16.23)

Pourtant, cet homme n’est pas toujours de bon conseil.
– C’est lui qui conseille à Absalom de déshonorer son père en couchant publiquement avec ses concubines.
– Il propose aussi de poursuivre David pour le tuer lui, personnellement. « La mort de l’homme à qui tu en veux assurera le retour de tous, et tout le peuple sera en paix. »

Puis, voyant qu’Absalom préfére le conseil de Huschaï au sien, il se donne la mort.

Mort d’Absalom

Lors de la bataille dans la forêt d’Éphraïm, l’armée d’Absalom est mise en déroute et lui, il s’enfuit et se prend les cheveux dans les branches d’un térébinthe. Toutefois, David avait ordonné à ses hommes de faire preuve d’égards envers celui qui en voulait à sa vie. Mais Joab, outrepassant les ordres du roi, tue lui-même le fils rebelle.
La victoire est amère pour David qui est consumé de chagrin. Il ordonne qu’un grand tas de pierres soit érigé à l’endroit même où Absalom avait été tué.

L’amour d’un père

Le chagrin de David témoigne de la grandeur de l’amour d’un père pour la perte de son fils. Un fils, coupable sans doute et peu digne d’intérêt, mais auquel son père n’a pas retiré son affection. David aime toujours son fils malgré sa trahison.

Cette relation est certainement l’exemple le plus poignant de la Bible quant à l’amour d’un père pour son fils. C’est également un exemple de l’amour inconditionnel d’un père pour son enfant, même dans les moments les plus difficiles.
La relation entre David et Absalom, est à l’image de l’amour inconditionnel de Dieu pour nous ses enfants. Aucune de nos fautes ne peut annihiler l’amour de Dieu pour nous. La parabole du fils prodigue complète merveilleusement ce tableau de l’amour d’un père!

Dieu nous parle

A travers ce récit, Dieu nous parle encore aujourd’hui. Laissons nous interpelés par l’un des protagonistes de cette histoire.

– Par lequel, Il t’a parlé personnellement?

– Veux-tu le partager avec nous?


Henry Bouchaut

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Une réflexion sur “Absalom

  • Impressionnant de voir dans la vie d’un même homme la capacité d’une affection inconditionnelle et l’inaction face à un viole de sa propre fille. Paradoxe déroutant !

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